« À TRAVERS MON ŒIL » du 17 au 27 juillet 2024

De Dévon Margot-Milhorat
Vernissage mercredi 24 juillet à 19h
« Bonjour, je m’appelle Dévon Margot-Milhorat et je vous propose une exposition à partir des photos de mes voyages. J’ai pris ces photos pour les partager avec les gens qui n’ont pas les moyens de sortir, pour les faire voyager à travers moi. Mon style est varié, et je propose aussi dans cette exposition mes dessins graphiques que je réalise comme passe-temps car j’ai écrit quelques livres pour développer mon imagination. »
Mercredi, jeudi, samedi, 15h à 19h

Du 3 au 13/07, STELL’ART, vernissage 5 juillet à 18h30, mercredi, jeudi, samedi, 15h > 19h

« DARK EN CIEL »
Une exposition de peintures avec des tableaux peints à la bombe acrylique, avec la technique du pouring, des formes géométriques et des pochoirs.

STELL’ART : Née à Thiers dans le Puy-de-Dôme en 1985, j’ai toujours été attirée par les loisirs créatifs dès mon plus jeune âge.

J’ai commencé la peinture très récemment en 2021 en me penchant tout d’abord vers le pouring. Cette technique consiste à mélanger de la peinture acrylique avec un médium, de l’huile de silicone et de l’eau afin d’obtenir un mélange fluide. Le principe est de verser ce mélange sur toute sorte de supports (toile, vase, bois…) sans pinceau.

J’ai effectué un stage pouring à Orléat en novembre 2022 avec Marie-Jo Pouget qui travaille notamment avec les pastels et l’aquarelle.

J’ai poursuivi par une formation de peinture acrylique en ligne en mars 2023 avec John Beckley, artiste peintre qui a vendu plus de 3000 tableaux à ce jour.

Peindre est mon échappatoire, un moyen de m’exprimer et de me vider l’esprit.

J’ai effectué ma première exposition « Art sur la Montagne » avec d’autres artistes à Sainte-Agathe les 27, 28 et 29 octobre 2023.

HŸPĖRBÕLĖS, Vernissage vendredi 3 mai 18h30

HŸPĖRBÕLĖS, DU 4 MAI AU 29 JUIN, MERCREDI, JEUDI, SAMEDI DE 15h à 19h

La Maison du Pont accueille une nouvelle exposition photographique de Nicolas Pissis intitulée « Hÿpėrbõlės, une contemplation surnaturelle du vivant ».
Cette série rassemble une vingtaine de photographies infrarouges (noir et blanc) réalisées dans les jardins du château de Versailles ainsi que des paysages des Hautes-Alpes et de la vallée de la Credogne.
L’exposition est ponctuée de passages empruntés à différents auteurs. Par ce biais, elle amène le public à s’interroger sur notre société actuelle et sa perception du vivant.

VERNISSAGE VENDREDI 3 MAI à 18h30, ENTRÉE LIBRE

Exposition TAPAS, de Louis Dubreuil, du 9 mars au 27 avril 2024, résumé d’expo (1)

Mercredi, jeudi, samedi de 15h à 19h
VERNISSAGE : samedi 9 mars à 18h
Après avoir exposé, l’année dernière « L’Afrique s’habille en raphia », avec d’immenses pagnes du Congo, Louis Dubreuil nous propose cette fois d’autres « textiles » les :
TAPAS
DES ETOFFES NON TISSEES EN PROVENANCE DU MONDE ENTIER
Dès qu’il s’est agi de se vêtir, les peuples ont utilisé divers matériaux issus de leur environnement immédiat : peaux de bêtes, fourrures et matériaux d’origine végétale. Contrairement aux cuirs et fourrures qui ne demandent que peu de préparation (assouplissement, traitements, coupes et coutures), les matériaux d’origine végétale doivent être travaillés de manière plus complexe. On peut assembler des lianes fines ou des fibres (filets, tressages, tissages) : c’est l’invention de l’art du textile qui permet de créer des matériaux bidimensionnels souples qui sont ensuite mis en forme par couture ou bien portés drapés (toges). Mais on peut également fabriquer directement des vêtements sans tissage à partir de matériaux en feuilles bidimensionnelles prélevés sur des végétaux !
Petit rappel de physiologie végétale : chez les arbres feuillus, le tronc comporte, de l’intérieur vers l’extérieur, le bois, le cambium, le liber et l’écorce qui protège le liber, seule partie, avec le cambium, réellement vivante du tronc. Le
liber est constitué de fibres (cellulose et lignine) pleines et
creuses. Ces dernières véhiculent la sève, brute ou élaborée, dans tout l’arbre, des racines aux feuilles.
Pour fabriquer une étoffe à partir du liber il faut d’abord
prélever ce dernier en écorçant un arbre, enlever l’écorce trop
rigide et travailler ensuite les plaques ou les rubans de liber
préalablement mises à tremper dans l’eau. Ce travail a trois
buts : assouplir la matière pour lui donner des propriétés propres à en faire un vêtement, effectuer un feutrage des fibres, assembler plusieurs lais pour produire des feuilles

Exposition TAPAS, de Louis Dubreuil, du 9 mars au 27 avril 2024, résumé d’expo (2), vernissage samedi 9 mars à 18h

suffisamment grandes. La technique employée est le martelage du liber brut avec un « battoir » de bois dur, sur une « enclume » également de bois dur. Les fibres sont écrasées et assouplies, elles sont agglomérées, croisées, et collées grâce aux jus sucrés naturels contenus dans les fibres creuses. Le battage permet aussi
l’assemblage par collage de plusieurs rubans ou feuilles de liber de manière à fabriquer des feuilles bien plus grandes qui peuvent
dépasser plusieurs m2.
Les essences utilisées sont le « murier à papier » (Broussonetia papyrifera), l’arbre à pain et diverses espèces de Ficus. La couleur de la feuille de tapa dépend de l’arbre qui fournit le liber. Le murier à papier donne des étoffes claires.
Le mot « tapa » est un terme générique désignant ce qu’on appelle aussi les « étoffes d’écorces battues ». Chaque peuple a, par contre, son propre vocabulaire particulier pour désigner technique et produits fabriqués.
Les feuilles de tapas sont en règle générale décorées avec des motifs géométriques peints à l’aide de matières pigmentaires naturelles associées ou non à des « jus » fixateurs. Dans certains cas la matière du tapa est à la fin du processus et avant coloration, battue sur des planches incisées en creux ou sur des nattes avec des motifs en relief, de manière à « matricer » la surface. Le motif mis en relief sert ensuite de guide pour la mise en couleur au pinceau.
On trouve des tapas dans toute l’Océanie, la Nouvelle guinée, l’Afrique centrale, le Pacifique et même en Amazonie. Les tapas sont, selon les régions et les peuples, utilisés comme pagnes, toges, gilets, shorts, jupes, masques… ou comme des étoffes cérémonielles utilisées pour des évènements collectifs (funérailles par ex). Ils sont également traditionnellement des objets qui donnent lieu à des échanges rituels (mariages). La décoration a un sens
symbolique indéniable mais dont les origines sont souvent lointaines et difficiles à interpréter.
Les tapas présentés dans cette exposition proviennent de la collection particulière d’artefacts ethniques de Louis Dubreuil.

Mercredi, jeudi, samedi de 15h à 19h
VERNISSAGE : samedi 9 mars à 18h

Vernissage le 3/02 à 19h, « Collages à tous les étages » de Zelda

« Souhaitant vous partager ma passion des images découpées, je vous invite au vernissage de mon exposition « COLLAGES À TOUS LES ÉTAGES », à la maison du pont, samedi 3 février à 19h & nous réaliserons un COLLAGE EXQUIS, une œuvre collective unique ! Si vous possédez un ciseau bien aiguisé, plutôt style ciseau de couturière et non pas ciseau de boucher !!! Nous allons nous raconter de drôles d’histoires ciselées et bien collées ! Un moment créatif et joyeux, réservé à toutes les petites et grandes personnes qui ont envie de s’exprimer. Boissons & gourmandises avec images & colle seront fournies ! » Zelda

Quelques échos biographiques…
Enfant, j’ai aimé les kaléidoscopes,
les fleurs sur les robes de ma tante Renée,
les motifs des tapisseries,
les revues des grands peintres…
J’ai fabriqué une première collection d’images découpées, des familles inventées que je glissais sous mon oreiller
et j’ai écrit des poèmes de papier.
Plus tard, me voici brillamment recalée au concours d’entrée à l’Ecole des beaux-arts de Lyon
face à une véritable « épreuve » de dessin,
on me demandait de « dessiner un vélo, de mémoire »…
Un jour,après les poésies, j’ai acheté ce grand livre des collages de Jacques Prévert et c’est comme s’il m’avait donné l’autorisation de découper toutes les images du monde
dont celles qui habitaient les officiels livres de l’Art !
À mon tour, j’ai commencé à piller et à organiser mes architectures de papiers,
Je suis devenue glaneuse – colleuse !
J’ai visité les rêves du facteur Cheval et d’autres « outsiders » dans la compagnie desquels parfois j’ai choisi dentelles et rubans, perles et coquillages pour construire peu à peu mes propres cabanes…
J’aime aujourd’hui mélanger aux papiers lacérés mes pinceaux et crayons de couleurs
et je plonge.
Dans ces jardins de fleurs abstraites et lacérées, déchirées on rencontre parfois des visages endormis
et des ombres qui sourient
Rencontres inattendues ou mariages improbables chuchotements
témoins d’une créativité inépuisable dont il me plaît tant de jouer…
je vous souhaite de bien voyager ! ZELDA , 24 janvier 2024

Principales expositions
1992 Images et songes, collages/Villeurbanne, les Nourritures Terrestres 1994 Le Démodamour, installation littéraire/Théâtre le 116,Lyon-
Festival de Châlon/Saône
1999 Ces intimes objets du désir, installation littéraire et plastique
Théâtre l’Elysée-Lyon
2001 La levée est faite, exposition de courriers d’écrivains /DRAC Auvergne
Art brut, vigne et vin/Château de Suze la Rousse 2003 Festival d’Art Singulier à Banne/Ardèche
Centenaire du Salon d’Automne/Paris
2004 Festivals d’Art Singulier de Morestel et d’Aubagne
2007 De si grands collages, les Xanthines et SLIB – Lyon
2009 Théâtres d’amour, exposition collective/Galerie Souchaud-Lyon Depuis 2011, parcours diversifié d’ expositions privées…
Entre images et mots, j’ai également animé de nombreux projets auprès de publics divers et variés en écoles et lycées, bibliothèques, centres sociaux, organismes de formation, événements culturels…

Barbara, Brigitte, Salazar, Éric et les autres…

Le rhinocéros observe l’aigle noir qui observe Barbara-Brigitte

« Chouette » vernissage « Salazar de chair et d’acier » et superbe récital hier soir, samedi 25 novembre 2023, devant + de 40 personnes.

Bonsoir,

Après la superbe exposition « De fil en aiguille », qui concernait l’art textile, voici dans son prolongement, de l’acier, de la terre, du fil de fer, des émaux de Briare, cousus, tissés, délicatement entrelacés, entremêlés, non pas grâce à des aiguilles, mais grâce à un burin, grâce à un marteau, à une meuleuse ou un chalumeau.

« SALAZAR DE CHAIR ET D’ACIER »

Nous ne nous connaissions pas et la première fois que j’ai entendu
parler de Philippe Salazar, c’est par une autre artiste, tout aussi délicate, un peu art brut tout d’même, mais jouant admirablement bien sur un autre registre, ne tissant pas des fils de coton, car tissant plutôt des cordes, des cordes vocales, ses cordes vocales !

Brigitte Balleys est son nom, mezzo-soprano est son état.

C’est lors d’un de ses récitals où elle interprétait Barbara, que je t’ai connu, Philippe Salazar, et que j’ai rencontré ton aigle noir, tout droit sorti de tes chimères et de tes nuits blanches, tout comme ce soir d’ailleurs, où nous pouvons à nouveau l’observer, comme en son temps, il observa Barbara.

Tu es plasticien, tu sculptes, tu travailles la terre aussi bien que le béton et le métal.
Tes maîtres se nomment Niki de Saint Phalle, Gaudi, le Facteur Cheval…
Tu peins, tu associes avec art des fragments colorés de mosaïque,
tu es un spécialiste de la patine, tu es céramiste, tu recycles, tu récupères les rebuts de la société que tu transformes, allant même jusqu’à les recouvrir d’or !
Pour en faire des insectes, des arbres, des rhinocéros, des oiseaux, des scarabées…
Si bien…
Que je préfère continuer mon propos en vous lisant cette citation,
cette réflexion sur l’artiste et le recyclage, de Wajdi Mouawad
qui est aussi plasticien, en même temps que dramaturge, écrivain et directeur du Théâtre national de la Colline à Paris.

« Le scarabée est un insecte qui se nourrit des excréments d’animaux autrement plus gros que lui.
Les intestins de ces animaux ont cru tirer tout ce qu’il y avait à tirer de la nourriture ingurgitée par l’animal.
Pourtant, le scarabée trouve, à l’intérieur de ce qui a été rejeté, la nourriture nécessaire à sa survie grâce à un système intestinal dont la précision, la finesse et une incroyable sensibilité surpassent celles de n’importe quel mammifère. De ces excréments dont il se nourrit, le scarabée tire la substance appropriée à la production de cette carapace si magnifique qu’on lui connaît et qui émeut notre regard :
le vert jade du scarabée de Chine, le rouge pourpre du scarabée d’Afrique, le noir de jais du scarabée d’Europe et le trésor du scarabée d’or, mythique entre tous, introuvable, mystère des mystères.
Un artiste est un scarabée qui trouve, dans les excréments mêmes de la société, les aliments nécessaires pour produire les œuvres qui fascinent et bouleversent ses semblables.
L’artiste, tel un scarabée, se nourrit de la merde du monde pour lequel il œuvre, et de cette nourriture il parvient, parfois, à faire jaillir la beauté. » Wajdi Mouawad

Un grand merci à toi, Philippe « Salazar de chair et d’acier », avec toutes tes œuvres que tu as accepté d’installer pour 2 mois à la maison du pont.
Nous te souhaitons beaucoup de succès.
Un grand merci à vous pour votre présence, un grand merci à Brigitte et Éric, sans oublier Laurent, l’organisateur de cette série de récitals.

À toi la parole Philippe et ensuite place aux chaises et concert avec Brigitte Balleys et son pianiste Éric Serantola.