La Maison du Pont
Nuit de la lecture 2024 : Le corps : samedi 20 janvier 2024
Du panard au ripaton
Programme :
• 18h-19h30 : 1ère partie : atelier d’écriture oulipien et lectures à partir de l’ouvrage de Paul Fournel : Le Lagarde et Panard (éditions dialogues)
• 19h30-20h30 : entracte gourmand, soupe de la maison du Pont et auberge espagnole
• A partir de 20h30 : lectures à la carte par les participants sur le thème du Corps ou autre
Table de livres par la libraire Trenslivres sur le thème 2024 : Le corps
Chèques-lire à gagner
La Nuit de la lecture propose sur le site www.nuitsdelalecture.fr une bibliographie et ces 4 idées de textes :
Petit Éloge du running de Cécile Coulon (Éditions Les Pérégrines, 2021)
Cécile Coulon est née dans une famille de coureurs. Elle tombe donc dans le bain dès son plus jeune âge. Aujourd’hui, elle court une quarantaine de kilomètres par semaine, par besoin pour son corps autant que pour son esprit : « J’écris en courant. L’histoire se construit pendant que les jambes bougent. »
La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon (Actes Sud, 2014)
Avec La Petite Communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon dessine avec justesse le destin émouvant de la gymnaste roumaine Nadia Comăneci qui, à 14 ans, marqua l’histoire du sport. Lors des Jeux olympiques de Montréal, elle monta en effet sur cinq des six podiums de sa discipline et reçut aux barres asymétriques la note parfaite de 10, jamais donnée jusqu’alors à ce niveau de compétition.
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond d’Haruki Murakami (Belfond, 2009)
Célèbre écrivain japonais, on doit à Haruki Murakami divers romans, nouvelles et autres essais. Parmi ces derniers, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond nous intéresse tout particulièrement, tant il s’ancre dans la thématique de la 8e édition des Nuits de la lecture. Dans cet ouvrage, il analyse et interroge son rapport au corps via le prisme de la pratique de la course à pied que l’écrivain joggeur pratique quotidiennement.
Courir de Jean Echenoz (Éditions de Minuit, 2008)
Jean Echenoz ne court pas, loin s’en faut. Alors pourquoi a-t-il consacré quelque 140 pages à Emil Zatopek, au départ ouvrier tchèque mis à la course sur ordre de la Wehrmacht qui vient d’annexer son pays et n’a de cesse de marteler que le sport fortifie la race ? Certainement pas pour les chiffres, qui l’intéressent assez peu. Loin de le dépeindre comme un surhomme, il s’attache surtout à montrer le goût et le sens de l’effort de celui que l’on surnomma la « locomotive tchèque.