La boîte à livres et l’article de La Montagne-La Gazette

Merci pour ce bel article sur notre toute nouvelle boîte à livres, installée pour le nuit de la lecture, samedi 20 janvier 2024.

https://www.lamontagne.fr/celles-sur-durolle-63250/actualites/lecture-expositions-et-concert-au-programme_14439902/

Une boîte à livres est là pour recevoir des livres que vous avez envie de partager, livres à la disposition des curieuses et des curieux de tout âge, en manque, à toute heure du jour et de la nuit.

Vernissage le 3/02 à 19h, « Collages à tous les étages » de Zelda

« Souhaitant vous partager ma passion des images découpées, je vous invite au vernissage de mon exposition « COLLAGES À TOUS LES ÉTAGES », à la maison du pont, samedi 3 février à 19h & nous réaliserons un COLLAGE EXQUIS, une œuvre collective unique ! Si vous possédez un ciseau bien aiguisé, plutôt style ciseau de couturière et non pas ciseau de boucher !!! Nous allons nous raconter de drôles d’histoires ciselées et bien collées ! Un moment créatif et joyeux, réservé à toutes les petites et grandes personnes qui ont envie de s’exprimer. Boissons & gourmandises avec images & colle seront fournies ! » Zelda

Quelques échos biographiques…
Enfant, j’ai aimé les kaléidoscopes,
les fleurs sur les robes de ma tante Renée,
les motifs des tapisseries,
les revues des grands peintres…
J’ai fabriqué une première collection d’images découpées, des familles inventées que je glissais sous mon oreiller
et j’ai écrit des poèmes de papier.
Plus tard, me voici brillamment recalée au concours d’entrée à l’Ecole des beaux-arts de Lyon
face à une véritable « épreuve » de dessin,
on me demandait de « dessiner un vélo, de mémoire »…
Un jour,après les poésies, j’ai acheté ce grand livre des collages de Jacques Prévert et c’est comme s’il m’avait donné l’autorisation de découper toutes les images du monde
dont celles qui habitaient les officiels livres de l’Art !
À mon tour, j’ai commencé à piller et à organiser mes architectures de papiers,
Je suis devenue glaneuse – colleuse !
J’ai visité les rêves du facteur Cheval et d’autres « outsiders » dans la compagnie desquels parfois j’ai choisi dentelles et rubans, perles et coquillages pour construire peu à peu mes propres cabanes…
J’aime aujourd’hui mélanger aux papiers lacérés mes pinceaux et crayons de couleurs
et je plonge.
Dans ces jardins de fleurs abstraites et lacérées, déchirées on rencontre parfois des visages endormis
et des ombres qui sourient
Rencontres inattendues ou mariages improbables chuchotements
témoins d’une créativité inépuisable dont il me plaît tant de jouer…
je vous souhaite de bien voyager ! ZELDA , 24 janvier 2024

Principales expositions
1992 Images et songes, collages/Villeurbanne, les Nourritures Terrestres 1994 Le Démodamour, installation littéraire/Théâtre le 116,Lyon-
Festival de Châlon/Saône
1999 Ces intimes objets du désir, installation littéraire et plastique
Théâtre l’Elysée-Lyon
2001 La levée est faite, exposition de courriers d’écrivains /DRAC Auvergne
Art brut, vigne et vin/Château de Suze la Rousse 2003 Festival d’Art Singulier à Banne/Ardèche
Centenaire du Salon d’Automne/Paris
2004 Festivals d’Art Singulier de Morestel et d’Aubagne
2007 De si grands collages, les Xanthines et SLIB – Lyon
2009 Théâtres d’amour, exposition collective/Galerie Souchaud-Lyon Depuis 2011, parcours diversifié d’ expositions privées…
Entre images et mots, j’ai également animé de nombreux projets auprès de publics divers et variés en écoles et lycées, bibliothèques, centres sociaux, organismes de formation, événements culturels…

Nuit de la lecture : 20 janvier à 18h

La Maison du Pont

3ème Nuit de la lecture 2024 : Le corps : samedi 20 janvier 2024
+ REMPLISSAGE ET ARROSAGE DE LA BOÎTE À LIVRES DE LA MAISON DU PONT
Du panard au ripaton
Programme :
• 18h-19h30 : 1ère partie : atelier d’écriture oulipien et lectures à partir de l’ouvrage de Paul Fournel : Le Lagarde et Panard (éditions dialogues)
• 19h30-20h30 : entracte gourmand, soupe de la maison du Pont et auberge espagnole
• A partir de 20h30 : lectures à la carte par les participants sur le thème du Corps ou autre
Table de livres par la libraire Trenslivres sur le thème 2024 : Le corps
Chèques-lire à gagner

La Nuit de la lecture propose sur le site www.nuitsdelalecture.fr une bibliographie et ces 4 idées de textes :
Petit Éloge du running de Cécile Coulon (Éditions Les Pérégrines, 2021)
Cécile Coulon est née dans une famille de coureurs. Elle tombe donc dans le bain dès son plus jeune âge. Aujourd’hui, elle court une quarantaine de kilomètres par semaine, par besoin pour son corps autant que pour son esprit : « J’écris en courant. L’histoire se construit pendant que les jambes bougent. »
La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon (Actes Sud, 2014)
Avec La Petite Communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon dessine avec justesse le destin émouvant de la gymnaste roumaine Nadia Comăneci qui, à 14 ans, marqua l’histoire du sport. Lors des Jeux olympiques de Montréal, elle monta en effet sur cinq des six podiums de sa discipline et reçut aux barres asymétriques la note parfaite de 10, jamais donnée jusqu’alors à ce niveau de compétition.
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond d’Haruki Murakami (Belfond, 2009)
Célèbre écrivain japonais, on doit à Haruki Murakami divers romans, nouvelles et autres essais. Parmi ces derniers, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond nous intéresse tout particulièrement, tant il s’ancre dans la thématique de la 8e édition des Nuits de la lecture. Dans cet ouvrage, il analyse et interroge son rapport au corps via le prisme de la pratique de la course à pied que l’écrivain joggeur pratique quotidiennement.
Courir de Jean Echenoz (Éditions de Minuit, 2008)
Jean Echenoz ne court pas, loin s’en faut. Alors pourquoi a-t-il consacré quelque 140 pages à Emil Zatopek, au départ ouvrier tchèque mis à la course sur ordre de la Wehrmacht qui vient d’annexer son pays et n’a de cesse de marteler que le sport fortifie la race ? Certainement pas pour les chiffres, qui l’intéressent assez peu. Loin de le dépeindre comme un surhomme, il s’attache surtout à montrer le goût et le sens de l’effort de celui que l’on surnomma la « locomotive tchèque.