Informations sur le site : https://lesmontsquipetillent.org/
Le happy hot jazz band, dimanche 24 mars à 17h
Le Happy hot jazz band est un groupe de musiciens réunis par l’amitié et l’amour du swing. Notre répertoire réunit l’entrain et le côté festif du New-Orleans, la chanson française jazzy (de Trénet à Michel Jonasz en passant par Claude Nougaro), le swing des grands standards, les couleurs de la samba et de la bossa (de Carlos Jobim et de Gilberto Gil), mais aussi les plus belles chansons de Brassens, interprétées par notre chanteur (Serge Petit) avec des arrangements jazz…
Le Happy hot jazz band s’est produit dans différents Festivals, Jazz en Velay, Festivals Brassens à Sète 22 vla Georges, Festival des cuivres du Monastier, Festival Pamparina (Thiers), Jazz au village (Haut-Forez), jeudis de l’été (Montbrison)…
Notre groupe est constitué de Guy Brunon (clarinette, accordéon et arrangements), André Crouzoulon (trombone), Serge Petit (guitare et chant), Jean Présumey (percussions), Serge Vialle (guitares et banjo), Lionel Verdier (tuba).
Soirée « au chapeau »
Laurent Martin, pianiste, les 15, 16 et 17 mars
A LA MAISON DU PONT au Pont de Celles (63250)
(A 89 sortie Thiers Est à 10 kms de Thiers)
Trois récitals de piano de Laurent Martin au
profit des activités de La Maison du Pont
Vendredi 15 mars 2024 20H00
Récital SCHUBERT
Impromptus Moments musicaux Danses Mélodie hongroise
Samedi 16 mars 2024 20H00
Récital CHOPIN
Nocturnes Impromptu Préludes Polonaises Etudes Valses
Dimanche 17 mars 2024 17H00
Oeuvres de CHABRIER Déodat de SEVERAC Cécile CHAMINADE et autres pièces de SCHUBERT et de CHOPIN
Entrées au profit de la Maison du Pont : 15 euros
(adhérents Maison du Pont 10 euros)
Réservations Laurent Martin 06 11 84 40 40
ou laurentmartin7 @ free.fr
Du 9 mars au 27 avril : TAPAS
Mercredi, jeudi, samedi de 15h à 19h
Vernissage samedi 9 mars à 18h
Exposition TAPAS, de Louis Dubreuil, du 9 mars au 27 avril 2024, résumé d’expo (1)
Mercredi, jeudi, samedi de 15h à 19h
VERNISSAGE : samedi 9 mars à 18h
Après avoir exposé, l’année dernière « L’Afrique s’habille en raphia », avec d’immenses pagnes du Congo, Louis Dubreuil nous propose cette fois d’autres « textiles » les :
TAPAS
DES ETOFFES NON TISSEES EN PROVENANCE DU MONDE ENTIER
Dès qu’il s’est agi de se vêtir, les peuples ont utilisé divers matériaux issus de leur environnement immédiat : peaux de bêtes, fourrures et matériaux d’origine végétale. Contrairement aux cuirs et fourrures qui ne demandent que peu de préparation (assouplissement, traitements, coupes et coutures), les matériaux d’origine végétale doivent être travaillés de manière plus complexe. On peut assembler des lianes fines ou des fibres (filets, tressages, tissages) : c’est l’invention de l’art du textile qui permet de créer des matériaux bidimensionnels souples qui sont ensuite mis en forme par couture ou bien portés drapés (toges). Mais on peut également fabriquer directement des vêtements sans tissage à partir de matériaux en feuilles bidimensionnelles prélevés sur des végétaux !
Petit rappel de physiologie végétale : chez les arbres feuillus, le tronc comporte, de l’intérieur vers l’extérieur, le bois, le cambium, le liber et l’écorce qui protège le liber, seule partie, avec le cambium, réellement vivante du tronc. Le
liber est constitué de fibres (cellulose et lignine) pleines et
creuses. Ces dernières véhiculent la sève, brute ou élaborée, dans tout l’arbre, des racines aux feuilles.
Pour fabriquer une étoffe à partir du liber il faut d’abord
prélever ce dernier en écorçant un arbre, enlever l’écorce trop
rigide et travailler ensuite les plaques ou les rubans de liber
préalablement mises à tremper dans l’eau. Ce travail a trois
buts : assouplir la matière pour lui donner des propriétés propres à en faire un vêtement, effectuer un feutrage des fibres, assembler plusieurs lais pour produire des feuilles
Exposition TAPAS, de Louis Dubreuil, du 9 mars au 27 avril 2024, résumé d’expo (2), vernissage samedi 9 mars à 18h
suffisamment grandes. La technique employée est le martelage du liber brut avec un « battoir » de bois dur, sur une « enclume » également de bois dur. Les fibres sont écrasées et assouplies, elles sont agglomérées, croisées, et collées grâce aux jus sucrés naturels contenus dans les fibres creuses. Le battage permet aussi
l’assemblage par collage de plusieurs rubans ou feuilles de liber de manière à fabriquer des feuilles bien plus grandes qui peuvent
dépasser plusieurs m2.
Les essences utilisées sont le « murier à papier » (Broussonetia papyrifera), l’arbre à pain et diverses espèces de Ficus. La couleur de la feuille de tapa dépend de l’arbre qui fournit le liber. Le murier à papier donne des étoffes claires.
Le mot « tapa » est un terme générique désignant ce qu’on appelle aussi les « étoffes d’écorces battues ». Chaque peuple a, par contre, son propre vocabulaire particulier pour désigner technique et produits fabriqués.
Les feuilles de tapas sont en règle générale décorées avec des motifs géométriques peints à l’aide de matières pigmentaires naturelles associées ou non à des « jus » fixateurs. Dans certains cas la matière du tapa est à la fin du processus et avant coloration, battue sur des planches incisées en creux ou sur des nattes avec des motifs en relief, de manière à « matricer » la surface. Le motif mis en relief sert ensuite de guide pour la mise en couleur au pinceau.
On trouve des tapas dans toute l’Océanie, la Nouvelle guinée, l’Afrique centrale, le Pacifique et même en Amazonie. Les tapas sont, selon les régions et les peuples, utilisés comme pagnes, toges, gilets, shorts, jupes, masques… ou comme des étoffes cérémonielles utilisées pour des évènements collectifs (funérailles par ex). Ils sont également traditionnellement des objets qui donnent lieu à des échanges rituels (mariages). La décoration a un sens
symbolique indéniable mais dont les origines sont souvent lointaines et difficiles à interpréter.
Les tapas présentés dans cette exposition proviennent de la collection particulière d’artefacts ethniques de Louis Dubreuil.
Mercredi, jeudi, samedi de 15h à 19h
VERNISSAGE : samedi 9 mars à 18h