Vernissage le 3/02 à 19h, « Collages à tous les étages » de Zelda

« Souhaitant vous partager ma passion des images découpées, je vous invite au vernissage de mon exposition « COLLAGES À TOUS LES ÉTAGES », à la maison du pont, samedi 3 février à 19h & nous réaliserons un COLLAGE EXQUIS, une œuvre collective unique ! Si vous possédez un ciseau bien aiguisé, plutôt style ciseau de couturière et non pas ciseau de boucher !!! Nous allons nous raconter de drôles d’histoires ciselées et bien collées ! Un moment créatif et joyeux, réservé à toutes les petites et grandes personnes qui ont envie de s’exprimer. Boissons & gourmandises avec images & colle seront fournies ! » Zelda

Quelques échos biographiques…
Enfant, j’ai aimé les kaléidoscopes,
les fleurs sur les robes de ma tante Renée,
les motifs des tapisseries,
les revues des grands peintres…
J’ai fabriqué une première collection d’images découpées, des familles inventées que je glissais sous mon oreiller
et j’ai écrit des poèmes de papier.
Plus tard, me voici brillamment recalée au concours d’entrée à l’Ecole des beaux-arts de Lyon
face à une véritable « épreuve » de dessin,
on me demandait de « dessiner un vélo, de mémoire »…
Un jour,après les poésies, j’ai acheté ce grand livre des collages de Jacques Prévert et c’est comme s’il m’avait donné l’autorisation de découper toutes les images du monde
dont celles qui habitaient les officiels livres de l’Art !
À mon tour, j’ai commencé à piller et à organiser mes architectures de papiers,
Je suis devenue glaneuse – colleuse !
J’ai visité les rêves du facteur Cheval et d’autres « outsiders » dans la compagnie desquels parfois j’ai choisi dentelles et rubans, perles et coquillages pour construire peu à peu mes propres cabanes…
J’aime aujourd’hui mélanger aux papiers lacérés mes pinceaux et crayons de couleurs
et je plonge.
Dans ces jardins de fleurs abstraites et lacérées, déchirées on rencontre parfois des visages endormis
et des ombres qui sourient
Rencontres inattendues ou mariages improbables chuchotements
témoins d’une créativité inépuisable dont il me plaît tant de jouer…
je vous souhaite de bien voyager ! ZELDA , 24 janvier 2024

Principales expositions
1992 Images et songes, collages/Villeurbanne, les Nourritures Terrestres 1994 Le Démodamour, installation littéraire/Théâtre le 116,Lyon-
Festival de Châlon/Saône
1999 Ces intimes objets du désir, installation littéraire et plastique
Théâtre l’Elysée-Lyon
2001 La levée est faite, exposition de courriers d’écrivains /DRAC Auvergne
Art brut, vigne et vin/Château de Suze la Rousse 2003 Festival d’Art Singulier à Banne/Ardèche
Centenaire du Salon d’Automne/Paris
2004 Festivals d’Art Singulier de Morestel et d’Aubagne
2007 De si grands collages, les Xanthines et SLIB – Lyon
2009 Théâtres d’amour, exposition collective/Galerie Souchaud-Lyon Depuis 2011, parcours diversifié d’ expositions privées…
Entre images et mots, j’ai également animé de nombreux projets auprès de publics divers et variés en écoles et lycées, bibliothèques, centres sociaux, organismes de formation, événements culturels…

Nuit de la lecture : 20 janvier à 18h

La Maison du Pont

3ème Nuit de la lecture 2024 : Le corps : samedi 20 janvier 2024
+ REMPLISSAGE ET ARROSAGE DE LA BOÎTE À LIVRES DE LA MAISON DU PONT
Du panard au ripaton
Programme :
• 18h-19h30 : 1ère partie : atelier d’écriture oulipien et lectures à partir de l’ouvrage de Paul Fournel : Le Lagarde et Panard (éditions dialogues)
• 19h30-20h30 : entracte gourmand, soupe de la maison du Pont et auberge espagnole
• A partir de 20h30 : lectures à la carte par les participants sur le thème du Corps ou autre
Table de livres par la libraire Trenslivres sur le thème 2024 : Le corps
Chèques-lire à gagner

La Nuit de la lecture propose sur le site www.nuitsdelalecture.fr une bibliographie et ces 4 idées de textes :
Petit Éloge du running de Cécile Coulon (Éditions Les Pérégrines, 2021)
Cécile Coulon est née dans une famille de coureurs. Elle tombe donc dans le bain dès son plus jeune âge. Aujourd’hui, elle court une quarantaine de kilomètres par semaine, par besoin pour son corps autant que pour son esprit : « J’écris en courant. L’histoire se construit pendant que les jambes bougent. »
La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon (Actes Sud, 2014)
Avec La Petite Communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon dessine avec justesse le destin émouvant de la gymnaste roumaine Nadia Comăneci qui, à 14 ans, marqua l’histoire du sport. Lors des Jeux olympiques de Montréal, elle monta en effet sur cinq des six podiums de sa discipline et reçut aux barres asymétriques la note parfaite de 10, jamais donnée jusqu’alors à ce niveau de compétition.
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond d’Haruki Murakami (Belfond, 2009)
Célèbre écrivain japonais, on doit à Haruki Murakami divers romans, nouvelles et autres essais. Parmi ces derniers, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond nous intéresse tout particulièrement, tant il s’ancre dans la thématique de la 8e édition des Nuits de la lecture. Dans cet ouvrage, il analyse et interroge son rapport au corps via le prisme de la pratique de la course à pied que l’écrivain joggeur pratique quotidiennement.
Courir de Jean Echenoz (Éditions de Minuit, 2008)
Jean Echenoz ne court pas, loin s’en faut. Alors pourquoi a-t-il consacré quelque 140 pages à Emil Zatopek, au départ ouvrier tchèque mis à la course sur ordre de la Wehrmacht qui vient d’annexer son pays et n’a de cesse de marteler que le sport fortifie la race ? Certainement pas pour les chiffres, qui l’intéressent assez peu. Loin de le dépeindre comme un surhomme, il s’attache surtout à montrer le goût et le sens de l’effort de celui que l’on surnomma la « locomotive tchèque.

Repartage matutinal, dimanche 7 janvier à 10h

– Venez à notre repartage matutinal*, dimanche 7 janvier à 10h à la maison du pont…
* Tout le monde est convié, en apportant un peu de salé ou de sucré et tout en buvant un coup, nous dégusterons et nous palabrerons sur les sujets qui nous/vous intéressent pour cette nouvelle année.

– Samedi 20 janvier : nuit de la lecture sur le thème du corps et du… pied. A 18h, lecture, « c’est l’pied », ensuite soupe et à 20h lectures de votre choix… Chèques livres à gagner !

3ème nuit de la lecture, samedi 20 janvier à 18h

La Maison du Pont

Nuit de la lecture 2024 : Le corps : samedi 20 janvier 2024

Du panard au ripaton
Programme :
• 18h-19h30 : 1ère partie : atelier d’écriture oulipien et lectures à partir de l’ouvrage de Paul Fournel : Le Lagarde et Panard (éditions dialogues)
• 19h30-20h30 : entracte gourmand, soupe de la maison du Pont et auberge espagnole
• A partir de 20h30 : lectures à la carte par les participants sur le thème du Corps ou autre
Table de livres par la libraire Trenslivres sur le thème 2024 : Le corps
Chèques-lire à gagner

La Nuit de la lecture propose sur le site www.nuitsdelalecture.fr une bibliographie et ces 4 idées de textes :
Petit Éloge du running de Cécile Coulon (Éditions Les Pérégrines, 2021)
Cécile Coulon est née dans une famille de coureurs. Elle tombe donc dans le bain dès son plus jeune âge. Aujourd’hui, elle court une quarantaine de kilomètres par semaine, par besoin pour son corps autant que pour son esprit : « J’écris en courant. L’histoire se construit pendant que les jambes bougent. »
La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon (Actes Sud, 2014)
Avec La Petite Communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon dessine avec justesse le destin émouvant de la gymnaste roumaine Nadia Comăneci qui, à 14 ans, marqua l’histoire du sport. Lors des Jeux olympiques de Montréal, elle monta en effet sur cinq des six podiums de sa discipline et reçut aux barres asymétriques la note parfaite de 10, jamais donnée jusqu’alors à ce niveau de compétition.
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond d’Haruki Murakami (Belfond, 2009)
Célèbre écrivain japonais, on doit à Haruki Murakami divers romans, nouvelles et autres essais. Parmi ces derniers, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond nous intéresse tout particulièrement, tant il s’ancre dans la thématique de la 8e édition des Nuits de la lecture. Dans cet ouvrage, il analyse et interroge son rapport au corps via le prisme de la pratique de la course à pied que l’écrivain joggeur pratique quotidiennement.
Courir de Jean Echenoz (Éditions de Minuit, 2008)
Jean Echenoz ne court pas, loin s’en faut. Alors pourquoi a-t-il consacré quelque 140 pages à Emil Zatopek, au départ ouvrier tchèque mis à la course sur ordre de la Wehrmacht qui vient d’annexer son pays et n’a de cesse de marteler que le sport fortifie la race ? Certainement pas pour les chiffres, qui l’intéressent assez peu. Loin de le dépeindre comme un surhomme, il s’attache surtout à montrer le goût et le sens de l’effort de celui que l’on surnomma la « locomotive tchèque.

Nicolas Bacchus et Lucas Rocher, concert exceptionnel, dimanche 28 janvier à 17h

Crédit photo de Lucas Rocher : Kobayashi

Dimanche 28 janvier 2024 à 17h (au chapeau)
NICOLAS BACCHUS :
Vous avez déjà apprécié Nicolas Bacchus au festival des Insectes en 2022 et plus récemment à la Maison du Pont avec la bande de l’Epallle Théâtre pour une soirée Boby Lapointe. Le revoilà en duo avec son propre répertoire, son nouvel album « Contrepieds » et son guitariste virtuose : Lucas Rocher. Celui-ci nous gratifiera également de quelques-unes de ses chansons. Une soirée sous le signe du piquant, du verbe haut et de la provoc souriante.
https://nicolas-bacchus.com
NOUVEL ALBUM « CONTREPIEDS » DISPONIBLE sur :
https://bacchanales-prod.fr/produit/nicolas-bacchus-contrepieds

LUCAS ROCHER « PREMIUM »:
La scène reste le terrain de prédilection de cet artiste touche-à-tout, tantôt auteur, musicien, ou vidéaste. Une guitare, une voix mais surtout une écriture ciselée pour des chansons piquantes ou sensibles. Un rappel salutaire à ne pas se prendre au sérieux, capturant l’absurdité du monde moderne dans la lignée des Wriggles, South Park ou Font & Val. Une heure de musique et d’impertinence qui, parait-il, passe un peu trop vite…
Teaser : https://youtu.be/YE_s6JSzTDQ
– Lien Facebook : www.facebook.com/LucasRocherOfficiel
– Lien Instagram : https://www.instagram.com/lucasrocher_/ – Lien Youtube : www.youtube.com/user/lucasrocherofficiel

Nicolas Bacchus et Lucas Rocher, concert exceptionnel à 17h le 28 janvier 2024

Crédit photo de Nicolas Bacchus : Pierik Falco

Dimanche 28 janvier 2024 à 17h (au chapeau)
NICOLAS BACCHUS :
Vous avez déjà apprécié Nicolas Bacchus au festival des Insectes en 2022 et plus récemment à la Maison du Pont avec la bande de l’Epallle Théâtre pour une soirée Boby Lapointe. Le revoilà en duo avec son propre répertoire, son nouvel album « Contrepieds » et son guitariste virtuose : Lucas Rocher. Celui-ci nous gratifiera également de quelques-unes de ses chansons. Une soirée sous le signe du piquant, du verbe haut et de la provoc souriante.
https://nicolas-bacchus.com
NOUVEL ALBUM « CONTREPIEDS » DISPONIBLE sur :
https://bacchanales-prod.fr/produit/nicolas-bacchus-contrepieds

LUCAS ROCHER « PREMIUM »:
La scène reste le terrain de prédilection de cet artiste touche-à-tout, tantôt auteur, musicien, ou vidéaste. Une guitare, une voix mais surtout une écriture ciselée pour des chansons piquantes ou sensibles. Un rappel salutaire à ne pas se prendre au sérieux, capturant l’absurdité du monde moderne dans la lignée des Wriggles, South Park ou Font & Val. Une heure de musique et d’impertinence qui, parait-il, passe un peu trop vite…
Teaser : https://youtu.be/YE_s6JSzTDQ
– Lien Facebook : www.facebook.com/LucasRocherOfficiel
– Lien Instagram : https://www.instagram.com/lucasrocher_/ – Lien Youtube : www.youtube.com/user/lucasrocherofficiel

Bruno Belthoise, pianiste à la maison du pont

Concert EXCEPTIONNEL, avec Bruno Belthoise*, ce dimanche 26 novembre 2023 à la maison du pont, invité par Laurent Martin.
« Le grand spécialiste français de la musique pianistique portugaise » arrivant de Lisbonne où il jouait le we dernier.
« Oui j’ai un jeu rapide, énergique et dynamique, mais il faut faire attention à ne pas aller trop vite afin d’éviter les sorties de route*… »
« J’ai apprécié votre accueil, l’acoustique et le lieu et je reviendrai ! »

Barbara, Brigitte, Salazar, Éric et les autres…

Le rhinocéros observe l’aigle noir qui observe Barbara-Brigitte

« Chouette » vernissage « Salazar de chair et d’acier » et superbe récital hier soir, samedi 25 novembre 2023, devant + de 40 personnes.

Bonsoir,

Après la superbe exposition « De fil en aiguille », qui concernait l’art textile, voici dans son prolongement, de l’acier, de la terre, du fil de fer, des émaux de Briare, cousus, tissés, délicatement entrelacés, entremêlés, non pas grâce à des aiguilles, mais grâce à un burin, grâce à un marteau, à une meuleuse ou un chalumeau.

« SALAZAR DE CHAIR ET D’ACIER »

Nous ne nous connaissions pas et la première fois que j’ai entendu
parler de Philippe Salazar, c’est par une autre artiste, tout aussi délicate, un peu art brut tout d’même, mais jouant admirablement bien sur un autre registre, ne tissant pas des fils de coton, car tissant plutôt des cordes, des cordes vocales, ses cordes vocales !

Brigitte Balleys est son nom, mezzo-soprano est son état.

C’est lors d’un de ses récitals où elle interprétait Barbara, que je t’ai connu, Philippe Salazar, et que j’ai rencontré ton aigle noir, tout droit sorti de tes chimères et de tes nuits blanches, tout comme ce soir d’ailleurs, où nous pouvons à nouveau l’observer, comme en son temps, il observa Barbara.

Tu es plasticien, tu sculptes, tu travailles la terre aussi bien que le béton et le métal.
Tes maîtres se nomment Niki de Saint Phalle, Gaudi, le Facteur Cheval…
Tu peins, tu associes avec art des fragments colorés de mosaïque,
tu es un spécialiste de la patine, tu es céramiste, tu recycles, tu récupères les rebuts de la société que tu transformes, allant même jusqu’à les recouvrir d’or !
Pour en faire des insectes, des arbres, des rhinocéros, des oiseaux, des scarabées…
Si bien…
Que je préfère continuer mon propos en vous lisant cette citation,
cette réflexion sur l’artiste et le recyclage, de Wajdi Mouawad
qui est aussi plasticien, en même temps que dramaturge, écrivain et directeur du Théâtre national de la Colline à Paris.

« Le scarabée est un insecte qui se nourrit des excréments d’animaux autrement plus gros que lui.
Les intestins de ces animaux ont cru tirer tout ce qu’il y avait à tirer de la nourriture ingurgitée par l’animal.
Pourtant, le scarabée trouve, à l’intérieur de ce qui a été rejeté, la nourriture nécessaire à sa survie grâce à un système intestinal dont la précision, la finesse et une incroyable sensibilité surpassent celles de n’importe quel mammifère. De ces excréments dont il se nourrit, le scarabée tire la substance appropriée à la production de cette carapace si magnifique qu’on lui connaît et qui émeut notre regard :
le vert jade du scarabée de Chine, le rouge pourpre du scarabée d’Afrique, le noir de jais du scarabée d’Europe et le trésor du scarabée d’or, mythique entre tous, introuvable, mystère des mystères.
Un artiste est un scarabée qui trouve, dans les excréments mêmes de la société, les aliments nécessaires pour produire les œuvres qui fascinent et bouleversent ses semblables.
L’artiste, tel un scarabée, se nourrit de la merde du monde pour lequel il œuvre, et de cette nourriture il parvient, parfois, à faire jaillir la beauté. » Wajdi Mouawad

Un grand merci à toi, Philippe « Salazar de chair et d’acier », avec toutes tes œuvres que tu as accepté d’installer pour 2 mois à la maison du pont.
Nous te souhaitons beaucoup de succès.
Un grand merci à vous pour votre présence, un grand merci à Brigitte et Éric, sans oublier Laurent, l’organisateur de cette série de récitals.

À toi la parole Philippe et ensuite place aux chaises et concert avec Brigitte Balleys et son pianiste Éric Serantola.